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La vida es hermosa no entiendo el veneno

(la vie est belle je ne comprends pas son poison)

de

Sofía Montes

Commissaire d'exposition: Jorge Cañete

Décembre 2019

Chaque jour a son poison et, pour qui sait voir, son antidote.


Christian Bobin (Les ruines du Ciel, p.34, Gallimard, 2009)

Capture d’écran 2019-10-23 à 13.51.59.pn

Combien de fois avons-nous vu la solitude interprétée ? Vous êtes fatigué ? Moi aussi, je suis fatiguée. Et le voisin sans doute. Mais combien de fois la ressentons-nous ? Combien de fois ne savons-nous même pas que nous la ressentons ? Ceci n'est qu'une exposition de plus. Parce qu'il y a autant de points de vue qu'il y a de personnes qui nous regardent et moi, j'en suis une de plus.  Avec mon sac à dos et mes baskets, je continue à aller de l'avant, comme le fait la majorité du monde, je suppose. Que nous le voulions ou non, le monde continue de tourner. Est-ce que tu viens ? A Marta. Pour plus de gens comme toi.

Sofía Montes

Sofía Montes fait de la photographie analogique depuis qu'elle est petite fille. Elle possède tous les polaroïds qui sont sur le marché depuis les années 90, et toute jeune, grâce à l'influence artistique de sa famille, elle s'est rapidement équipée d'un appareil reflex analogique pour exprimer sa créativité. Depuis toujours intéressée par l'univers du noir et blanc, elle apprend dès l'âge de 13 ans à développer les propres photographies dans un cours, en principe destiné aux adultes, mais où elle sera finalement admise grâce à sa lettre de motivation. Parallèlement, elle n'arrête pas de chercher à capturer l’instant présent.

Elle grandit avec les grandes avancées technologiques et l’accroissement exponentiel des pixels des appareils numériques, mais rapidement elle décide de se concentrer sur des options plus rudimentaires  - il fut un temps où deux mégapixels étaient plus que suffisants- et de s’exprimer par le biais d’un smartphone. Dans sa démarche artistique, elle ne recherche pas la qualité, elle cherche avant tout les sentiments.

Après avoir étudié et travaillé avec de grands professionnels de la photographie et avoir essayé toutes les possibilités qu’offrent les nouvelles technologies, elle décide, il y a un an, de revenir aux sources de son travail : des simples snapshots pris dans l’urgence avec son portable.

Pour la première fois, Sofía Montes présente la série "La vida es hermosa no entiendo el veneno" (la vie est belle je ne comprends pas son poison) : sept diptyques où les photographies s'opposent et se répondent dans un langage mystérieux et poétique; à chacun d'y voir les correspondances... 

Ses instantanés sont des haïkus urbains qui synthétisent l'essence et les témoins de parcours de vies, les collisions d'une société ultra-moderne qui distille, malgré la fascination qu'elle exerce, un certain venin pouvant provoquer la suffocation.

 

Mais ne vous trompez pas! On pourrait penser qu'il ne s'agit que de détails insignifiants d'existences vouées à passer inaperçues dans la solitude des mégapoles déshumanisées. C'est justement là où réside toute la force du regard de l'artiste : à travers l'intensité de l'instant qu'elle saisit avec son portable, Sofía Montes sacralise ces vestiges de vies et souligne leur souffle et respiration. Sans cette archive personnelle, la vie ne serait alors que solitude et c'est justement l'accumulation des détails qui formule son contre-poison : "la vida es hermosa"...
 

Sofía Montes vit et travaille à Madrid.

Spécifications des œuvres photographiques:
Dimension A3

Impression jet d'encre sur papier 200g

Tirage de 3 exemplaires de chaque œuvre. Chaque œuvre est signée au dos par l'artiste.
Un exemplaire se trouve au studio INTERIOR DESIGN PHILOSOPHY si vous souhaitez venir le voir.
 
Pour plus d'information sur disponibilité et prix (œuvres vendues non encadrées, encadrement sur demande) :
​Galerie photos des œuvres disponibles (7 œuvres) :
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